Kathā, contes édifiants
"Ce que désigne le terme indien kathā "histoire", commun à de nombreuses langues indiennes, est, en réalité, très divers et englobant. Le narratif est, sous toutes sortes d'avatars, une composante fondamentale reconnue de l'enseignement dans toutes les traditions indiennes, religieuses ou profanes, qui trouve son expression dans toutes les langues utilisées en Asie du sud, depuis le sanskrit jusqu'aux langues modernes, qu'elles soient indo-aryennes, dravidiennes ou munda."
Nalini Balbir, agrégée de grammaire, docteur d’Etat en études indiennes, professeure d’indologie à l’Université Paris-3 Sorbonne-Nouvelle et directrice d’études (Philologie moyen-indienne) à l’Ecole Pratique des Hautes Etudes.
Théâtre
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La veuve du Malabar, ou L'empire des coutumes A.-M. Le Mierre. 1780
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La Guerre des Indes en 1799, grande pantomime militaire en 3 tableaux P.-C. Arnault aîné ; Varney. 1858
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Les fugitifs : drame en cinq actes et neuf tableaux A. Anicet-Bourgeois, F. Dugué. 1858
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Les étrangleurs de l'Inde : drame en cinq actes et neufs tableaux dont un prologue C. Grarand. 1862
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La Nuit du Taj. Scénario et livret R. d'Humières. 1924
Épopées
La Mahâbhârata et le Râmâyana, deux exemples de grandes épopées d’Inde et d’Asie du Sud, sont des textes fondateurs de la littérature et la culture indiennes. Ils sont reconnus pour leur riche narration, leurs enseignements moraux et leur profondeur philosophique. Ces épopées se transmettent d’abord par la tradition orale pendant des siècles avant d’être transcrites à l’écrit, et elles inspireront également un nombre infini d’adaptations, d'interprétations et de traductions dans diverses cultures et langues. Les voyageurs, administrateurs, missionnaires et érudits français installés en Inde comptaient parmi ceux qui recherchaient et collectaient les manuscrits d’épopées indiennes. Guidée par son obsession de vaincre la concurrence britannique, la France a également traduit les épopées indiennes en français. La retraduction de 1787, par l’Abbé Parraud, de la traduction anglaise de la Baghavad-Gita signée Charles Wilkins en est un exemple.
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Sacountala : dix maquettes de costumes. A. Albert. 1858
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Poésie héroïque des indiens comparée à l'épopée grecque et romain. F-G. Eichhoff. 1860
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"Vikramorvaci". Ourvaci donnée pour prix de l'héroïsme. Kālidāsa. 1861
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Le Râmâyana : poème sanscrit. H. Fauche. 1864
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Le Râmâyana : poème sanscrit de Valmiky H. Fauche. 1892
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Sakountalâ, d'après l'oeuvre indienne de Kalidasa. F. Toussaint. 1922
Poésie
La poésie classique indienne, notamment écrite dans des langues comme le sanskrit, le tamoul et le télougou, a une riche histoire qui remonte à des milliers d’années. Ces œuvres poétiques abordent une grande variété de thématiques et adoptent différents styles et différentes formes, dévoilant ainsi l’excellence littéraire des civilisations indiennes antiques. Les traductions françaises des poèmes classiques indiens auraient servi à introduire les publics français à la beauté et à la complexité de ces traditions poétiques. Ces traductions pourraient avoir porté sur des œuvres telles que les épopées sanskrites, la poésie Sangam tamoule, les Prabandhas télougous, et d’autres textes classiques.
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Sihr-ool-buyan : or, Musnuwee of Meer Husun, being a history of the prince Be Nuzeer in Hindoostanee verse M. Hasan. 1805
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Annadāmaṅgala, Prathama khanḍa ; Kr̥shñanagarera rājabāṭīra mūlapustaka dr̥shṭe pariśodhita(samskr̥ta yantre mudrita) vol.1 1847
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Annadāmaṅgala, Prathama khanḍa ; Kr̥shñanagarera rājabāṭīra mūlapustaka dr̥shṭe pariśodhita(samskr̥ta yantre mudrita) vol.2 1847
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Les épaves / de Charles Baudelaire ; avec une eau-forte frontispice de Félicien Rops. C. Baudelaire. 1866