Naissance des études indiennes
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Antiquité géographique de l'Inde et de plusieurs autres contrées de la Haute-Asie J.-B. d'Anville. 1775
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Lettre par laquelle M. Lamarepicquot propose la vente de ses collections d'objets relatifs à l'archéologie, aux religions et à l'histoire naturelle de l'Inde 1832
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Exploration archéologique de l'Inde et du Népal : résultats de la mission du Dr Gustave Le Bon 1887
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Archéologie du Sud de l'Inde G. Jouveau-Dubreuil. 1914
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Dictionnaire tamoul-français sans titre, précédé d'une liste, par Beschi
Essor des études indiennes
En France, les études indiennes connaissent un véritable essor en raison de l’intérêt croissant porté à la connaissance de la culture, des langues et de l’histoire de l’Inde. Les érudits français, influencés par l’orientalisme, commencent à étudier le sanskrit, la philosophie hindoue et les religions indiennes, contribuant ainsi au développement des connaissances européennes sur l’Inde. Cet intérêt s’explique également par la présence coloniale française en Inde et la nécessité de comprendre la région pour des besoins d’ordre administratif. Eugène Burnouf, Louis Renou, Sylvain Lévi et Jean Filliozat poseront les bases du développement des études indiennes en France et influenceront les générations suivantes d’érudits dans le domaine.
Imprimer les textes de l’Inde
Attachée à ses nombreuses cultures manuscrites, l’Inde a adopté tardivement les techniques de l’imprimerie à caractères métalliques mobiles. Les premières presses indiennes se sont développées depuis le Bengale à l’aube du XIXe siècle.
Jérôme Petit, conservateur chargé des collections d’Asie du Sud et du Sud-Est au département des Manuscrits de la Bibliothèque nationale de France