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Sinologie
L'étude de la Chine à travers les portraits des grands sinologues.
Jean-Pierre Abel-Rémusat demeure toujours le premier sinologue reconnu dans l’histoire de la sinologie française. Au départ diplômé de médecine, il se prend d’intérêt pour la langue et la culture chinoises, pourtant connues mais peu développées à l’époque.
L’œuvre de Paul Pelliot 伯希和 (1878-1945) se compose de plus de huit cents articles érudits qui constituent une œuvre protéiforme touchant des domaines très variés. Bien qu’ils datent de la première moitié du XXe siècle, ces textes demeurent pour la plupart fondamentaux pour l’histoire de la Chine, de l’Indochine, de la Mongolie et de l’Asie centrale jusqu’à l’Iran.
Fils d’un égyptologue de renom Gaston Maspero, il suivit peu les traces de son père et s’intéressa très vite à la Chine. Il côtoya de grands sinologues Français, comme Édouard Chavannes dont il devint l’élève puis le successeur, ainsi que Paul Pelliot qui le tint éternellement en grande estime.
Traducteur zélé et personne controversée sont deux des principales caractéristiques de Stanislas Julien. Menant de front ses activités sinologiques dans toutes les institutions qui comptent à Paris, il domine les études chinoises en France pendant près de quarante ans.
Lorsque meurt prématurément Édouard Chavannes, à l’âge de 52 ans, il est qualifié de « premier sinologue de son temps ». Ce qualificatif n’est certainement pas exagéré, car il laisse un ensemble de travaux sur la Chine aussi importants par leur nombre que par leur qualité et leur diversité dans de nombreux domaines (histoire, art, épigraphie...).
Après une formation scientifique, puis un emploi comme ingénieur dans les chemins de fer, Edouard Biot se tourna soudain vers l’étude de la Chine et devint un sinologue prolifique. Il fut de fait l’un des premiers spécialistes de la Chine à se pencher sur l’histoire des sciences et des techniques dans l’Empire du Milieu. Comment opéra-t-il cette transformation ? C’est la question que pose sa biographie.