Par ordre alphabétique.
Faxian (vers 340 – 420)
Le moine Faxian 法顯 n’est pas le premier voyageur qui s’aventure hors de Chine dans un but religieux et plus précisément bouddhique. D’autres avant lui ont laissé leur nom, comme Zhu Shixing 朱士行 dans les années 260 ou Zhu Fahu 竺法護 à la même époque, mais ni l’un ni l’autre de ces moines voyageurs n’ont laissé de relation de leur voyage.
Jean-Pierre Drège, directeur d’études émérite à l’EPHE-PSL
Hyecho (vers 700 - 780)
Quasiment inconnu des historiens du bouddhisme, le moine coréen Hycho (en chinois Huichao) n’a attiré l’attention qu’avec la découverte d’un fragment manuscrit de sa relation de voyage jusqu’en Inde dans les années 720. Ce manuscrit, repéré à Dunhuang par Paul Pelliot, est conservé à la BnF.
Jean-Pierre Drège, directeur d’études émérite à l’EPHE-PSL
Rabban Bar Sauma (vers 1225-1294)
Parmi les voyageurs venus de Chine jusqu’en Europe vers la fin de notre Moyen-Âge, au moment même où Marco Polo était au service de l’empereur de Chine, se trouve un personnage fascinant, Rabban Bar Sauma. Comme ses contemporains,Jean de Plan Carpin ou Guillaume de Rubrouck, c’est un religieux diplomate, mais il est un chrétien nestorien envoyé du souverain iranien, l’il-khan Arghoun (règne 1284-1291).
Jean-Pierre Drège, directeur d’études émérite à l’EPHE-PSL
Xuanzang (602-664)
Le moine Xuanzang passe pour le modèle du moine voyageur et il est incontestablement le paragon des traducteurs de textes bouddhiques indiens en chinois.
Jean-Pierre Drège, directeur d’études émérite à l’EPHE-PSL