Les récits de voyageurs en langue française s’inscrivent dans une géographie plus large du voyage jusqu’à la péninsule indienne, ou au-delà. Celle-ci est parfois visitée sur le chemin du retour. Cette géographie évolue avec les modes de transport et la situation politique.

Bernier, médecin et voyageur français, arrive en Inde en 1656 pour y rester près de douze années, durant lesquelles il voyagera beaucoup au sein de l’Empire moghol, notamment à Delhi, Agra, Lahore et dans le Cachemire. Il documente ses voyages dans son « Voyage dans les États du Grand Mogol", publié en 1670.

Benoît de Boigne incarne pleinement la figure de l’aventurier. Après un début de carrière riche en rebondissements, il passe près de vingt ans en Inde, où il acquiert gloire militaire et prospérité. La ville de Chambéry conserve encore aujourd’hui la marque de son parcours entre l’Europe et l’Inde de la fin du XVIII^e siècle.

Martin a servi dans la Compagnie française des Indes orientales, mais également dans la Compagnie britannique dans l’Inde coloniale. 

Tavernier, voyageur et commerçant français, effectuera plusieurs voyages en Inde, qu’il racontera et commentera dans « Les Six Voyages de Jean-Baptiste Tavernier », publié en 1676. Ses voyages étaient principalement motivés par le commerce, notamment de pierres précieuses, et ont eu lieu entre 1630 et 1668, dans différentes régions du sous-continent indien, dont l’Empire moghol.