Les contributeurs

De nombreux spécialistes ont participé à l'élaboration de ce site.

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Farid Ameur est docteur en histoire de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Spécialiste des États-Unis, il est l’auteur d’une dizaine d’ouvrages sur le XIXe siècle américain, dont La Guerre de Sécession (2004), Sitting Bull, héros de la résistance indienne (2010), Gettysburg (2014), Les Français dans la guerre de Sécession (2016) et Le Ku Klux Klan (Pluriel, 2016). Lauréat de plusieurs prix littéraires, il est reconnu comme l’un des meilleurs connaisseurs de l’histoire contemporaine outre-Atlantique. Ses recherches actuelles portent sur la conquête de l’Ouest et les guerres amérindiennes.  
Les français dans la guerre de sécession
Laura Auricchio est la Doyenne de Fordham College au Lincoln Center et professeur de l’histoire d’art à l’université de Fordham, à New York City. Parmi ses publications : Adélaïde Labille-Guiard: Artist in the Age of Revolution (J. Paul Getty Museum, 2009), et The Marquis: Lafayette Reconsidered (Alfred A. Knopf, 2014), qui a reçu le Prix du Livre de la Bibliothèque Américaine de Paris en 2015.  
Lafayette : le héros français de la révolution Américaine
Gauvin Alexander Bailey est professeur et titulaire de la chaire Alfred et Isabel Bader en art baroque du Sud à l'université Queen's. Il a été boursier de la Fondation John Simon Guggenheim et de la Villa I Tatti, entre autres, et a été en 2017 professeur Panofsky au Zentralinstitut für Kunstgeschichte de Munich. Il est également correspondant étranger de l'Académie des Inscriptions et Belles Lettres à l'Institut de France et membre de la Société royale du Canada. Son dernier ouvrage s'intitule Architecture & Urbanism in the French Atlantic Empire : State, Church, and Society, 1604-1830 (McGill-Queen's University Press, 2018).  
Les ingénieurs militaires en Nouvelle-France
Christian Blais est historien à la Bibliothèque de l’Assemblée nationale du Québec. Il a travaillé au projet de reconstitution des débats de l’Assemblée législative du Québec. Corédacteur de L’histoire du Québec à travers ses lieutenants-gouverneurs (2005), de Québec : quatre siècles d’une capitale (2008) et de 1792 : à main levée (2017), il a collaboré à la 3e et 4e édition de La procédure parlementaire du Québec (2012/2020) et dirigé la publication de l’Histoire parlementaire du Québec, 1928-1962 (2016). Il est titulaire d’un baccalauréat, d’une maîtrise et d’un doctorat en histoire. Depuis 2019, il est membre de la Société des Dix.  
Québec, capitale de la Nouvelle-France
Jean-Luc Bonniol est anthropologue. Docteur d’Etat, agrégé d’histoire, il est professeur émérite à l’Université d’Aix-Marseille. Il a été par ailleurs président de la 20ème section du CNU (anthropologie biologique, ethnologie, préhistoire). Il s’est principalement intéressé à l’intervention du critère de couleur dans la structuration des sociétés antillaises. 
Il est l’auteur, entre autres, de La couleur comme maléfice. Une illustration créole de la généalogie des « Blancs » et des « Noirs » (Albin Michel, 1992). Parmi ses dernières productions, on peut citer : « (T)Race. La couleur de la peau, empreinte corporelle d’une origine servile » (Ethnologie française, 2020).
Race, couleur et métissage dans les sociétés antillaises de colonisation française (XVIIème-XXème siècle)
Karine Caldwell Bellerose  
Journal du siège de Louisbourg

David Chaunu est doctorant et attaché temporaire d’enseignement et de recherche (ATER) à la Faculté des Lettres de Sorbonne Université. Ses recherches portent sur l’esclavage, la traite et la formation de l’État dans la Caraïbe française au xviie siècle. Il a reçu pour ses travaux la bourse doctorale de la Casa de Velázquez (Madrid, Espagne) en 2017 et la bourse annuelle de recherche du Musée du quai Branly – Jacques Chirac (Paris, France) en 2018-2019.

Sébastien Côté est professeur au Département de français de l’Université Carleton (Ottawa), Sébastien Côté a d’abord étudié la littérature française de l’entre-deux-guerres (L’ethnologie détournée : Carl Einstein, Michel Leiris et la revue Documents, Garnier, 2019), avant de se consacrer aux écrits de la Nouvelle-France (1534-1763). Il a codirigé Relire le patrimoine lettré de l’Amérique française (PUL, 2013) et le dossier « Barbaries, sauvageries ? » (revue Dix-huitième siècle, n° 52), puis édité la Brève relation du voyage de la Nouvelle-France (1632) de Paul Lejeune (PUL/Hermann, 2020). Auteur de plusieurs articles d’histoire littéraire, il pilote la collection « L’archive littéraire au Québec » (PUL), pour laquelle il prépare actuellement une anthologie de comédies françaises du xviiie siècle puisant à l’exotisme canadien, ainsi qu’un ouvrage collectif intitulé Rêver le Nouveau Monde (avec Pierre Frantz et Sophie Marchand ; projet financé par le Fonds France Canada pour la Recherche et le CRSH).   
L’Autochtone nord-américain dans la fiction française (1552-1801) ; Sur le terrain avec les Autochtones de la Nouvelle-France
Sylvie Dépatie a été professeure au département d’histoire de l’Université du Québec à Montréal pendant plus de trente ans. Elle est spécialiste de l’histoire du Canada sous le régime français. Ses publications concernant l’histoire rurale de cette période.  
Montréal : une ville coloniale en Amérique
Catherine Desbarats est professeure agrégée d'histoire à l'Université McGill. Ancienne directrice du programme d’Études sur le Québec (McGill) et du Groupe d’histoire de l’Atlantique français (2006-2010), ses recherches et ses écrits concernent deux champs principaux : l’historiographie et les finances des États coloniaux pré-industriels. En 2013-14, elle a participé en tant que chercheuse affiliée aux séminaires du Centre d’études nord-américaines au sein de l’EHESS (Paris). Elle a publié trois ouvrages, sur l’histoire économique, sur la Nouvelle-France, et sur la correspondance des jésuites dans l’espace atlantique. Aussi, elle a codirigé, avec Thomas Wien, un numéro spécial de la Revue d’histoire de l’Amérique française portant sur la Nouvelle-France et le monde atlantique et avec Allan Greer, des articles sur les frontières de la Nouvelle-France et sur l’historiographie.  
Compagnies de commerce
Dominique Deslandres, professeure titulaire du département d’histoire de l’Université de Montréal, consacre ses travaux à la France et ses colonies aux 16e-18e siècles. Elle a publié Croire et faire croire. Les missions françaises au XVIIe siècle (Fayard 2003) et une centaine d’articles et chapitres dont un dans A Companion to Early Catholic Global Missions (2018) Elle a coécrit et co-dirigé avec J.A. Dickinson et O. Hubert Les Sulpiciens de Montréal: une histoire de pouvoir et de discrétion 1657-2007 (Fides 2007) et  codirigé avec R. Brodeur et T. Nadeau-Lacour. Lecture inédite de la modernité aux origines de la Nouvelle France (PUL 2010).    
Marie de l'Incarnation ; Les Relations
Nathalie Dessens est professeur de civilisation et d’histoire américaine à l’Université de Toulouse (campus Jean Jaurès). Elle a publié trois monographies à University Press of Florida: Myths of the Plantation Society: Slavery in the American South and the West Indies (2003), From Saint-Domingue to New Orleans: Migration and Influences (2007) et Creole City: A Chronicle of Early American New Orleans (2015). Elle a été rédactrice-en-chef de la revue nord-américaine French Colonial History et a assuré la vice-présidence puis la présidence de la French Colonial Historical Society.  
Les réfugiés de Saint-Domingue à la Nouvelle-Orléans
Edmond Dziembowski est professeur d’histoire moderne à l’université de Bourgogne Franche-Comté et membre du Centre Lucien Febvre EA 2273. Spécialiste de la culture politique de la France et des pays anglophones au XVIIIe siècle, il a notamment publié Un nouveau patriotisme français 1750-1770. La France face à la puissance anglaise à l’époque de la guerre de Sept Ans (Oxford, Voltaire Foundation, 1998), Les Pitt. L’Angleterre face à la France, 1708-1806 (Paris, Perrin, 2006), La guerre de Sept Ans, 1756-1763 (Paris, Perrin/Ministère de la Défense, 2015), Le siècle des révolutions, 1660-1789 (Paris, Perrin, 2019).  
Benjamin Franklin et les diplomates américains
Larrie D. Ferreiro est historien et architecte naval.  Il est finaliste du Pulitzer 2017 pour l'histoire, pour son livre Brothers at Arms : American Independence and the Men of France and Spain Who Saved It. Il a reçu de nombreux prix pour ses autres livres Measure of the Earth : The Enlightenment Expedition That Reshaped Our World et Ships and Science : The Birth of Naval Architecture in the Scientific Revolution, 1600-1800.  Il a obtenu son doctorat en histoire de la science, de la technologie et de l'ingénierie à l'Imperial College de Londres, et a été ingénieur en échange dans la marine française.  
Le traité d’alliance franco-américaine de 1778

Céline Flory est chargée de recherche en histoire au CNRS et membre du laboratoire Mondes Américains (UMR 8168) et du CIRESC (USR 2002). Ses recherches portent sur le post-esclavage et l’engagisme dans la Caraïbe. Elle est l’auteure de De l’esclavage à la liberté forcée. Histoire des travailleurs africains engagés dans la Caraïbe française du XIXe siècle publié chez Karthala en 2015. Elle est co-rédactrice avec Myriam Cottias de la revue Esclavages & Post~esclavages / Slaveries & Post~Slaveries. Elle co-organise plusieurs séminaires sur l’histoire coloniale, impériale et caribéenne à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS).

Les migrations de travailleurs engagés à la Guyane et aux Antilles françaises après 1848

Annick Foucrier est professeure émérite à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, spécialité histoire de l’Amérique du Nord, agrégée d'histoire, docteur de l'École des Hautes Études en Sciences Sociales avec une thèse sur « La France, les Français et la Californie avant la ruée vers l'or, 1786-1848 ». Elle est l'auteur de nombreux ouvrages dont : Le rêve californien. Migrants français sur la côte Pacifique, XVIIIe-XXe siècles, (Belin, 1999) ou À travers l’Ouest nord-américain : L’expédition d’exploration dirigée par Meriwether Lewis et William Clark, 1803-1806 (Besançon, Éditions La Lanterne Magique, 2018), et de nombreux articles sur l'immigration aux États-Unis, en particulier la présence française, l'Ouest nord-américain et le monde Pacifique.   
Emigrés, réfugiés, proscrits dans la jeune république américaine ; L'immigration française aux États-Unis au XIXe siècle
Yves Frenette est professeur et titulaire de la Chaire de recherche du Canada de niveau 1 sur les migrations, les transferts et les communautés francophones à l’Université de Saint-Boniface, spécialiste de la francophonie nord-américaine et de l’histoire de l’immigration et des groupes ethniques. Il a occupé les postes de  directeur du Centre de recherche en civilisation canadienne-française et de directeur par intérim de l’Institut d’études canadiennes. Ses recherches actuelles portent sur la lettre dans les diasporas francophones, les Canadiens et Métis du Dakota du Nord, le Manitoba français, la vie d’un immigrant danois dans le Canada de l’après-guerre, l’immigration française au Canada, l’émigration canadienne vers le Brésil, l’histoire de la langue française à Montréal, les mémoires d’un migrant canadien-français et les manuels scolaires de l’Amérique française.  
Immigration française au Canada
Gusti-Klara Gaillard-Pourchet est docteure en histoire et titulaire d’une Habilitation à diriger des recherches. Professeure d’histoire contemporaine, depuis 1988, à l’École normale supérieure de l’Université d’État d’Haïti, elle est par ailleurs directrice exécutive de la Fondation Roger Gaillard et membre de la Société Haïtienne d’Histoire, de Géographie et de Géologie.
Le titre général de son dossier d’HDR indique l’axe de son champ d’intérêt : « Haïti-France : une pratique de relations inégales aux XIXe et XXe siècles. Économie, politique, culture. »  Ses recherches en cours se concentrent sur les liens franco-haïtiens de la première moitié du XIXe siècle, bâtis autour de la « dette de l’indépendance » d’Haïti.
La dette de l’indépendance d’Haïti. L’esclave comme unité de compte (1794-1922)

Philippe Girard, professeur d’histoire caribéenne à l’université McNeese de Louisiane et auteur de Ces esclaves qui ont vaincu Napoléon : Toussaint Louverture et la guerre d’indépendance haïtienne (Les Perséides).

Aurélie Godet, ancienne élève de l’ENS de Lyon, agrégée d’anglais et docteur en études anglophones, est depuis 2013 maîtresse de conférences en études nord-américaines à l’Université de Paris. Auteur d’un ouvrage sur le mouvement Tea Party (Vendémiaire, 2012) et de nombre   ux articles sur l’histoire politique et culturelle des États-Unis, elle rédige actuellement une histoire globale du carnaval de La Nouvelle-Orléans pour un éditeur américain. Elle est également rédactrice en chef du Journal of Festive Studies, revue internationale du réseau H-Net. En délégation CNRS pendant l’année 2018-2019, elle a effectué un séjour comme « visiting researcher » à l’université Tulane.   
Le carnaval en Louisiane
Allan Greer est détenteur, à l’Université McGill, de la chaire de recherche du Canada sur l’histoire de l’Amérique du nord à l’époque coloniale. Il s’intéresse à l’expérience autochtone de la colonisation aux XVIIe-XVIIIe siècles. Il situe ses recherches sur le Canada/Québec dans le contexte des Amériques et du monde atlantique. Plusieurs de ses ouvrages lui ont valu des prix nationaux et internationaux : Property and Dispossession: Natives, Empires and Land in Early Modern North America (2018); Catherine Tekakwitha et les jésuites (2007); Habitants et patriotes: la Rébellion de 1837 dans les campagnes du Bas-Canada (1997), entre autres. Les recherches de Mr. Greer ont été subventionnées par les fondations Killam et John Simon Guggenheim. Il a été chercheur invité à l’Institut d’études avancées de Paris et au collège Clare Hall, Cambridge.  
La propriété terrienne dans l'empire française en Amérique
Maxime Gohier est professeur à l’Université du Québec à Rimouski, spécialiste en histoire politique autochtone. Il s’intéresse particulièrement aux relations entre les Amérindiens du nord-est américain et les puissances coloniales française et anglaise, ainsi qu’à la place de l’écrit dans ces relations. Il est notamment l’auteur de l’ouvrage Onontio le médiateur: la gestion des conflits franco-amérindiens en Nouvelle-France, 1603-1717 (Septentrion, 2008), qui étudie la politique française vis-à-vis des Autochtones aux 17e et 18e siècles.  
Antagonismes franco-autochtones

Michael Harrigan est l’auteur de Frontiers of Servitude : Slavery in Narratives of the Early French Atlantic (Manchester, 2018), de Life and Death on the Plantations (Cambridge, 2021), et d’autres publications sur l’histoire de la colonisation à l’époque moderne. Son nouveau livre, Culture and Environment in the Early French Caribbean, sera publié par Johns Hopkins University Press en 2025.

Donia Georgeta Harsanyi est docteur en histoire et professeur à la Central Michigan University.  Son livre Lessons from America : Liberal French Nobles in Exile (2010) examine le séjour américain d’anciens députés de l’Assemblée Constituante.  Récemment elle a ouvert un autre chantier de recherches sur l’occupation Napoléonienne en Italie.  
Voy ageurs français en Amérique
Gilles Havard est directeur de recherche au CNRS. Ses travaux portent sur l’histoire des relations entre Européens et Amérindiens en Amérique du Nord, aux XVIe-XIXe siècles. Il est notamment l’auteur d’Empire et métissages (Septentrion, 2003), d’Histoire des coureurs de bois (Les Indes savantes, 2016), de L’Amérique fantôme (Flammarion, 2019), et le co-auteur d’Histoire de l’Amérique française (Flammarion, 2003).  
Coureurs de bois - Connaissance des Autochtones - Jean-Baptiste Le Moyne de Bienville
Catherine Hofmann est archiviste-paléographe de formation, conservatrice au département des Cartes et plans de la Bibliothèque nationale de France, où elle dirige le service 'Dépôt légal et fonds patrimoniaux' depuis 2010. Elle s'intéresse à de multiples aspects de la cartographie européenne, de la Renaissance au XIXe siècle (édition cartographique, production et symbolique des globes, fabrication et usages des cartes marines, histoire des collections cartographiques) et a assuré la co-direction scientifique de plusieurs ouvrages et expositions de la BnF : L’Age d’or des cartes marines : quand l’Europe découvrait le monde (2012), Les globes de Louis XIV : étude artistique, historique et matérielle (2012), Une carrière de géographe au siècle des Lumières: Jean-Baptiste d'Anville (2018) et  Le Monde en sphères (2019)  
Ecole hydrographique de normandie ; Mer de l'Ouest ;  Du Saint Laurent aux grands lacs ; Cavelier de la Salle ; Les La Vérendrye ; La Pérouse et la côte pacifique
Jonathan Lainey a fait des études en anthropologie et en études autochtones à l’Université Laval et il détient une maîtrise en histoire de la même institution. Ses champs d’intérêt touchent à l’histoire sociale, politique et culturelle des autochtones au Québec et au Canada, de même qu’à la culture matérielle et à son interprétation. Il a occupé les fonctions de conservateur, Premiers Peuples – Histoire, au Musée canadien de l’histoire à Gatineau, ainsi que celles d’archiviste, Archives autochtones, à Bibliothèque et Archives Canada. Il s’est joint à l’équipe du Musée McCord en 2020.  
Une médaille de Louis XV devenue un objet Huron-Wendat
Boris Lesueur est docteur en histoire, associé au laboratoire AIHP-Géode de l’université des Antilles et au Centre International de Recherche sur les Esclavages (CIRESC). Il poursuit des recherches sur la formation des sociétés coloniales et les conséquences sociales de la présence militaire outre-mer, notamment sur la question posée par le service des armes dans les sociétés esclavagistes. Il a écrit Les Troupes coloniales d’Ancien Régime. Per Mare et Terras (SPM, 2014). Il a co-dirigé la publication de Sortir de l’esclavage & Libres après les abolitions (Karthala, 2019) ; et il a cofondé la collection « Histoire maritime des Antilles ».  
Troupes coloniales
Yann Lignereux, ancien élève de l’ENS de Fontenay/Saint-Cloud, agrégé d’histoire, est professeur d’histoire moderne à l’Université de Nantes . Chercheur rattaché au Centre de Recherches en Histoire Atlantique (Nantes) et membre associé du Centre d’Études Nord-Américaines (EHESS), il travaille sur les réalités impériales de la France de la première modernité, principalement dans l’espace canadien, après avoir étudié notamment les stratégies visuelles de la publicité royale en France dans un ouvrage publié en 2016, aux Presses universitaires de Rennes, Les rois imaginaires. Une histoire visuelle de la monarchie de Charles VIII à Louis XIV.  
Jacques Cartier

Edenz Maurice, agrégé et docteur en histoire, est le s ecrétaire scientifique du département d’histoire préfectorale et du ministère de l’Intérieur – Institut des hautes études du ministère de l’Intérieur. Il a récemment publié aux éditions Les Indes savantes Guyane, la promesse républicaine. Faire France outre-mer 1920-1980.

Adélaïde Marine-Gougeon est professeure agrégée d’histoire et prépare une thèse sous la co-direction de Jacques-Olivier Boudon (Sorbonne Université, Centre d’histoire du XIXe siècle) et de Myriam Cottias (Centre International de Recherche sur les Esclavages/CNRS) intitulée « Circulations, réseaux et identité des Blancs créoles de la Martinique au XIXe siècle, entre transcolonialisme et affirmation nationaliste ». Elle enseigne l’histoire contemporaine à Sorbonne Université.  
Le peuplement européen de la Caraïbe français (Antilles-Guyane)

France Martineau est professeure émérite à l’Université d’Ottawa, spécialiste de sociolinguistique. Ses recherches portent sur la variation et le changement linguistique, dans le passé et à l’heure actuelle, dans la francophonie.  Spécialiste également des humanités numériques, elle a établi de larges fonds documentaires depuis le Moyen âge jusqu’à aujourd’hui.  Elle a publié de nombreux ouvrages sur le français en Amérique du Nord (à paraître Les Voix de papier : grammaire et lexique historiques du français nord-américain, Presses de l’Université Laval) ainsi que des éditions critiques de journaux et correspondances familiales.  
Le Français au Canada et en Amérique du Nord

Bronwen McShea est professeure adjointe invitée en histoire à la Augustine Institute Graduate School et écrivain en résidence à l'Institut sur la religion et la vie publique. Elle est l’auteure d’Apostles of Empire: The Jesuits and New France (2019) ainsi que d’autres publications sur l’histoire du catholicisme et l’impérialisme française.  Elle a effectué un stage postdoctoral à l’Institut für Europaïsche Geschichte à Mainz et a été professeur invitée au Center for the Study of World Religions à l’Université de Harvard.  Elle a enseigné à l'Université de Columbia et à l'Université du Nebraska à Omaha et est titulaire d’un doctorat d’histoire prémoderne de l’Université de Yale ainsi que d'un M.T.S. en histoire du Christianisme de l’Université de Harvard.  
Les missions en Nouvelle-France
Mario Mimeault a œuvré au sein du réseau d’enseignement public du Québec. Ses efforts lui ont valu en 2000 le Prix du Gouverneur général du Canada pour l'excellence de son enseignement en histoire canadienne. Docteur en histoire, il concentre sa recherche sur le Régime français. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages dont Destins de pêcheurs : Les Basques en Nouvelle-France (Septentrion, 2011). Son dernier opus a pour titre La pêche à la morue en Nouvelle-France (Septentrion, 2017). Le livre lui a valu le Prix-Lionel-Groulx 2018 par lequel l’Institut d’Histoire de l’Amérique française récompense un travail portant sur un aspect de l’histoire de l’Amérique française qui s’impose par son caractère scientifique.  
La pêche à la morue en Nouvelle France
Ian Monk est un poète et traducteur britannique. Il a traduit de nombreux auteurs, notamment Georges Perec, Raymond Roussel, Jacques Roubaud et Hugo Pratt.  
Il a gagné le Prix Scott Moncreiff pour sa traduction de Monsieur Malaussène de Daniel Pennac en 2004.  

Il a traduit la grande majoritée des articles.

Jean Moomou, Docteur en histoire et civilisations (EHESS, Paris, 2009), Professeur des Universités, INSPE, Guyane.

Dave Noël est journaliste à la recherche pour Le Devoir depuis 2009. Titulaire d’une maîtrise en histoire de l’Université de Montréal, il est l’auteur de l’essai Montcalm, général américain paru chez Boréal en 2018. Il est basé à la Tribune de la presse de l’Assemblée nationale, à Québec.  
Montcalm
Janet Noel a enseigné pendant vingt-cinq ans l'histoire du Canada en tant que membre des départements d'histoire et d'études historiques de l'Université de Toronto. Elle a écrit quelque trente-cinq monographies, dont des travaux primés sur les femmes commerçantes autochtones et sur le mouvement de tempérance. L'article, rédigé pour ce site, est tiré de son livre Along a river : the first french canadian women (2013).  
Femmes entrepreneurs
Arnaud Orain est professeur de sciences économiques à l’Institut d’études européennes de l’Université Paris 8. Il a été Davis Fellow du département d’histoire de l’Université de Princeton (2015-2016) aux États-Unis. Ses recherches portent sur l’histoire des idées et l’histoire économique de l’Ancien Régime. Il a travaillé notamment sur les liens entre religion et économie, dirigé plusieurs ouvrages et numéros spéciaux de revues autour de l’anti-physiocratie et publié en 2018 chez Fayard La politique du merveilleux, une autre histoire du Système de Law (1695-1795).  
John Law
Marie-Eve Ouellet, auteure de l’ouvrage Le métier d’intendant en France et en Nouvelle-France au XVIIIe siècle (Septentrion, 2018), est docteure en histoire (U. de Montréal et U. Rennes 2). Elle est conseillère en patrimoine culturel au ministère de la Culture et des Communications du Québec et professeure associée à l’Université de Sherbrooke. Auparavant, à la barre des Services historiques Six-Associés, elle a travaillé sur divers projets sur l’histoire et le patrimoine de la région de Québec et a dirigé la publication d’une collection de livres grand public sur l’histoire de Québec, parus également chez Septentrion.  
Gouverneurs et intendants
Jean-François Palomino occupe un poste de coordonnateur à Bibliothèque et Archives nationales du Québec. Il est l'auteur d'une thèse de doctorat intitulée "L'État et l'espace colonial : savoirs géographiques entre la France et la Nouvelle-France aux XVIIe et XVIIIe siècles",  qui s'est méritée le prix Louise-Dechêne de l’Institut d’histoire de l’Amérique française. Il a également co-rédigé le livre La Mesure d’un continent : atlas historique de l’Amérique du Nord, 1492-1814 ainsi que plusieurs articles sur l’histoire de la cartographie en Nouvelle-France. Il s’intéresse particulièrement aux sources (correspondance, mémoires, relations de voyages, etc.) qui renseignent sur la genèse et l’utilité des cartes produites dans la colonie.    
Cartographie française du fleuve Mississipi ; Cartographie française du fleuve St Laurent ; Dépôt des cartes de la marine
François Regourd, directeur-adjoint de l’ESNA (UMR Mondes américains), est Maître de conférences en histoire moderne à l’Université Paris Nanterre. Il travaille sur la question des sciences et des savoirs en contexte colonial, du XVIe au XVIIIe siècle. Au croisement de l'histoire coloniale, de l'histoire des sciences et de l'histoire culturelle, ses travaux s'attachent à mettre en lumière les processus sociaux, intellectuels et spatiaux qui structurent la constitution, la circulation et la transformation de savoirs nouveaux à l’époque moderne. Il a notamment publié, avec James E. McClellan, The Colonial Machine. French Science and Overseas Expansion in the Old Regime (Brepols, 2011).  
Savoirs

Benoît Roux est ingénieur d’études à l’université de Rouen Normandie (ERIAC). Docteur en histoire, ancien boursier de l’École française de Rome et du musée du quai Branly-Jacques Chirac, il est spécialiste des relations entre Français et Amérindiens dans les Petites Antilles au XVIIe siècle.

Au croisement de l’histoire coloniale et de l’histoire indienne, ses travaux s’attachent à analyser les mécanismes à l’œuvre dans la mise en place d’un système de compréhension et d’accommodation mutuelles entre des individus de cultures diverses, mais également à désenclaver des histoires généralement séparées dans la production scientifique, alors qu’elles apparaissent indissociables.

Sa réflexion sur les processus de circulation et de transformation des savoirs nouveaux dans l’espace colonial français aux Amériques l’a également conduit à s’intéresser à l’histoire des objets amazoniens et caraïbes dans les collections d’Ancien Régime (Projet : « L’écume du monde. D’une rive à l’autre : inventaire et mise en perspective des exotica du muséum des Antiquités (XVIIIe-XXIe siècle) », Bibliothèque nationale de France & Musée du quai Branly-Jacques Chirac).

Eric Thierry est enseignant et historien de l’Amérique française. Docteur de l’Université de Paris-Sorbonne, il est l'auteur d'une biographie de Marc Lescarbot (Honoré Champion, 2001), qui a été couronnée par l'Académie française, et de La France de Henri IV en Amérique du Nord (Honoré Champion, 2008). Il a publié, chez l’éditeur québécois Septentrion en 2019, les Œuvres complètes de Samuel de Champlain.  
Samuel de Champlain
Bertrand Van Ruymbeke est professeur de civilisation américaine à l'Université de Paris 8 (Vincennes Saint-Denis) et membre honoraire (senior) de l'Institut Universitaire de France. Ses travaux portent sur les Treize Colonies, la Révolution américaine et le Refuge huguenot. Il est l'auteur de From New Babylon to Eden. The Huguenots and Their Migration to Colonial South Carolina (2006), L'Amérique avant les Etats-Unis. Une Histoire de l'Amérique anglaise 1497-1776 (2013) et de Histoire des Etats-Unis. De 1492 à nos jours (2018); et coordinateur (en collaboration) de Memory and Identity. The Huguenots in France and the Atlantic Diaspora (2003), Naissance de l'Amérique du Nord. Les Actes fondateurs 1607-1776 (2008), Les huguenots et l'Atlantique, (2 t. 2009-2012) et A Companion to the Huguenots (2016).   
Les Hugenots aux Amériques
Adeline Vasquez-Parra est agrégée d’anglais et docteur en histoire de l’Université Libre de Bruxelles. Elle est chercheuse associée au centre de recherches interdisciplinaires sur les Amériques à l’ULB et auteur de l’ouvrage : Aider les Acadiens ? Bienfaisance et déportation 1755-1776 (Bruxelles, Peter Lang, 2018). Ses publications sur la déportation acadienne ont paru dans la Revue Historique, la Revue d’Histoire de l’Amérique Française, Acadiensis et la Revue Internationale d’Etudes Canadiennes.  
Le Grand dérangement
Laurent Veyssière est archiviste paléographe, conservateur général du patrimoine. Historien de la Nouvelle-France, il a publié de nombreux articles et dirigé les ouvrages collectifs suivants : La Nouvelle-France en héritage (Armand Colin, 2013) ; avec Bertrand Fonck, La guerre de Sept Ans en Nouvelle-France (PUPS/Septentrion, 2011), La Fin de la Nouvelle-France (Armand Colin, 2013), La chute de la Nouvelle-France. De l’affaire Jumonville au traité de Paris (Septentrion, 2015) ; avec Sophie Imbeault et Denis Vaugeois, 1763. Le traité de Paris bouleverse l’Amérique (Septentrion, 2013) ; avec Philippe Joutard et Didier Poton, Vers un nouveau monde atlantique. Les traités de Paris, 1763-1783 (PUR, 2016).  
Les traités de paix de 1783 ; Politiques ; La France dans la guerre d'indépendance américaine
Cécile Vidal est directrice d'études à l’EHESS. Ses recherches portent sur l’histoire sociale de l'impérialisme, du colonialisme et de l'esclavagisme dans les mondes atlantiques du XVIIe au XIXe siècle. Outre Histoire de l’Amérique française  (2003 ; 4e ed. 2014), co-écrit avec Gilles Havard, elle est l’auteur d’une vingtaine d’articles ou chapitres d’ouvrage et l’éditrice de huit ouvrages collectifs ou numéros spéciaux de revue, dont Louisiana : Crossroads of the Atlantic World (2013). Elle travaille à un nouveau projet de recherche sur suicide, traite et esclavage dans les mondes atla ntiques français et britannique aux XVIIIe et XIXe siècles.  
Vente de la Louisiane ; Nouvelle Orléans (1718-1769) ; Traite des esclaves ; Esclavage ; Affranchis et libres de couleur ; Société
Jean-Michel Vinciguerra est en charge des collections iconographiques de la Bibliothèque-musée de l’Opéra au département de la Musique de la Bibliothèque nationale de France. Il a été le commissaire des expositions La Farce à l’époque baroque (Château de Sablé, 2015), Mozart une passion française (Opéra national de Paris, 2017) et Un air d’Italie : l’Opéra de Paris de Louis XIV à la Révolution (Opéra national de Paris, 2019), en même temps qu’il a dirigé les trois catalogues issus de ces expositions.  
Les Sauvages de Rameau dans les Indes Galantes
Thomas Wien enseigne l’histoire de la Nouvelle-France et du monde atlantique français à l’Université de Montréal. Ses travaux portent notamment sur le Canada français rural, le commerce transatlantique des fourrures, l’histoire naturelle et les circulations entre la Nouvelle-France et l’Europe centrale aux XVIIe et XVIIIe siècles.  
Commerce des fourrures
Jean-Marc Zaninetti, agrégé de l'université et docteur en géographie, est professeur à l'université d'Orléans où il enseigne la géographie humaine et régionale. Son domaine de recherche est consacré à la géographie humaine et régionale avec un tropisme centré sur l'Amérique du Nord et plus particulièrement la Louisiane et La Nouvelle Orléans dont il suit la résilience depuis la catastrophe naturelle de l'année 2005. Ce point focal a entraîné un élargissement de ses travaux à plusieurs questions connexes en Amérique du Nord.  
Cartographie du Delta du Mississipi